En septembre dernier, John Mueller, Webmaster Trends Analyst chez Google, avait affirmé dans un « hangout » que contrairement aux liens entrants, les liens sortants (c’est-à-dire pointant vers un autre site) n’apportaient aucun bénéfice SEO à la page dans laquelle ils étaient intégrés. Une situation que le site Reboot a souhaité vérifier en mettant en œuvre un test dont les résultats viennent d’être publiés puis relayés par le JDN et le site Abondance. Pour mener à bien cette expérience, 10 sites ont été créés. Chacun offrait des contenus non identiques mais similaires (taille de textes, balises, mots clés…) et intégrait deux termes inventés pour l’occasion et non référencés par Google : « Phylandocic » et « Ancludixis ». Sur ces 10 sites, 5 contenaient 3 liens vers des sites réputés (université d’Oxford, université de Cambridge, Genome Research Institute) et les 5 autres n’en avaient aucun. Les liens étaient attachés au terme « Phylandocic ». Aucun lien n’était associé à « Ancludixis ».
Préférence aux liens sortants
Pendant les 5 mois que dura le test, des recherches furent lancées en utilisant les termes « Phylandocic » et « Ancludixis ». Au final, quel que fut le terme pris en compte pour la requête, les sites qui se classèrent aux 5 premières places de la page des résultats de Google furent ceux intégrant les liens sortants. Ajouter des liens pertinents dans une page web, outre faciliter le surf des internautes visiteurs, semble ainsi offrir des avantages en termes de référencement naturel.
Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès en intégrant des liens à tort et à travers. Pour rappel, Google ne tolère pas que l’on tente d’influencer son système de classement des résultats. S’il considère que des liens sortants n’ont pas pour objectif d’améliorer l’expérience de l’internaute mais de favoriser le référencement de la page, il peut prendre des sanctions allant jusqu’à sa désindexation.
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