Rançongiciels : se protéger et réagir



Résumé : Le site gouvernemental Cybermalveillance.gouv.fr propose une « fiche réflexe » sur les rançongiciels. Une infographie à afficher dans votre bureau et dans ceux de vos collaborateurs.

Les rançongiciels font partie des logiciels malveillants les plus souvent utilisés par les hackers et les plus destructeurs. Pour rappel, ces « virus » qui s’attrapent, le plus souvent, en cliquant sur la pièce jointe d’un courriel ou un lien internet contaminés bloquent l’accès à tout ou partie des informations présentes sur un ordinateur en les cryptant. Pour permettre à leurs victimes de remettre la main sur leurs données, les pirates leur réclament alors une rançon.

Comment réagir ?

Dans cette situation, il faut agir vite et bien. Et pour nous y aider, Cybermalveillance.gouv.fr vient de mettre en ligne sur son site une infographie librement téléchargeable et imprimable qui rappelle, outre les principes de fonctionnement des rançongiciels, le comportement à adopter en cas de contamination. Il y est ainsi précisé qu’il ne faut jamais payer. Pourquoi ? D’abord parce que cela ne garantit en rien la libération des informations « prises en otage ». Et ensuite car cela ne fait qu’encourager les hackers à continuer à utiliser les rançongiciels. Il est également rappelé qu’il faut, sans attendre, déconnecter l’appareil touché du réseau (afin d’éviter que les autres machines de l’entreprise, y compris les serveurs, ne soient à leur tour contaminées), contacter ses services informatiques et enfin porter plainte.

L’infographie précise également que pour limiter l’impact d’une telle contamination, il est indispensable de faire régulièrement des sauvegardes des données de l’entreprise et de tenir à jour les programmes de navigation sur Internet et les logiciels anti-malwares.

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