Créée en 1996, la Commission d’enrichissement de la langue française a pour principal objet de créer de nouveaux termes favorisant l’emploi de la langue française notamment dans les domaines scientifiques et techniques. C’est dans ce cadre qu’elle a publié, il y a quelques jours une liste de mots ou d’expressions « traduisant » des termes anglosaxons issus du vocabulaire de l’intelligence artificielle.
De l’apprentissage automatique au dialogueur
Sans surprise, « artificial intelligence » devient « intelligence artificielle » dans la liste de la Commission qui comprend une vingtaine de termes. En revanche, de manière plus étonnante, les « chatbots » ne sont pas traduits, malgré l’usage largement adopté par les informaticiens et par la presse, par l’expression « agents conversationnels ». La Commission préférant appeler ces logiciels spécialisés dans le dialogue en langage naturel avec un humain, « dialogueurs » ou encore « agents de dialogue ».
À noter également que le « machine learning », processus par lequel un algorithme évalue et améliore ses performances sans l’intervention d’un programmeur, devient un « apprentissage automatique » ? Quant à « artificial neuron », il devient, tout simplement, un « neurone artificiel ».
Comme à chaque fois, la Commission, outre proposer une équivalence des termes ou expressions, en présente une définition.
Tous les recueils de termes publiés par la Commission d’enrichissement de la langue française sont publiés au Journal Officiel.
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