Déjà proposé en version bêta depuis plusieurs mois, Android 7.0 (également appelé Nougat) est désormais considéré comme suffisamment stable par les ingénieurs de Google pour être officiellement lancé. Dans un premier temps, seuls les smartphones et tablettes « maison » (Nexus 6, Nexus 9, Nexus 5X, Nexus 6P, Pixel C, Nexus Player et General Mobile 4G (Android One)) se verront proposer le nouvel OS via une mise à jour « automatique ». Pour les propriétaires de smartphones d’autres marques, l’attente sera plus longue. Ces derniers devront, en effet, patienter le temps (souvent plusieurs semaines) que les fabricants (puis, le cas échéant, les opérateurs) testent le nouvel OS et modifient leur surcouche logicielle pour l’adapter aux nouvelles fonctionnalités.
Quoi de neuf ?
Les utilisateurs de smartphones XL et de tablettes devraient se réjouir de l’arrivée du multifenêtrage sur Android 7.0. Grâce à ce système, ils pourront utiliser deux programmes simultanément tout en visualisant chacun d’eux sur une partie de l’écran. Une fonction que certains fabricants proposaient déjà dans leur surcouche logicielle, mais qui n’était pas présente dans l’OS Android. En outre, Google profite du lancement d’Android Nougat pour améliorer la gestion du multitâche. Il devient ainsi possible d’une simple pression sur un bouton dédié de fermer l’ensemble des applications ouvertes ou encore de passer d’une application à une autre en effectuant un double « tapotement » sur l’icône carrée du bas de l’écran. À noter également un changement de design et de fonctionnement du panneau de notification (regroupement par appli, possibilité de les traiter sans ouvrir l’appli) et du gestionnaire de fichiers (possibilité de déplacer, copier ou renommer plusieurs fichiers à la fois).
Une sécurité renforcée
Les entreprises n’ont pas été oubliées lors de la mise en place d’Android 7.0. En matière de sécurité, on peut ainsi signaler l’arrivée d’un système de chiffrement par fichier (et non plus par volume de fichiers) qui permet de ne protéger que les données sensibles. Par ailleurs, si l’intégration d’un mot de passe est toujours nécessaire pour accéder aux contenus de l’appareil, elle n’est plus requise pour utiliser les fonctions de base (répondre à un appel téléphonique, à un SMS…). Un gain de temps très attendu par nombre d’utilisateurs d’appareils protégés. Enfin, il faut également noter l’arrivée d’un système censé bloquer les attaques de rançongiciels ainsi que d’un outil destiné à empêcher l’appareil de démarrer s’il détecte que les fichiers de lancement du système d’exploitation ont été corrompus.
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