Sites Internet, réseaux sociaux, applications... autant d’outils numériques que les associations s’approprient peu à peu tant dans leur fonctionnement interne (gestion des activités, suivi des projets...) que dans leur communication externe.
Quels outils ?
Sans surprise, tellement il fait partie de notre quotidien, le site Internet est le premier outil numérique des associations. Elles sont ainsi près des trois quarts à disposer de leur propre site. En deuxième et troisième positions se placent les outils de comptabilité (66 % des associations) et les réseaux sociaux (62 %). L’utilisation de Facebook, Twitter, Instagram et autres fait ainsi un bond de 26 points par rapport à 2013.
Au milieu du peloton, on retrouve les outils de gestion des adhésions ou des donateurs, les outils de conception graphique (pour des flyers, notamment) ou encore les outils collaboratifs (conférence téléphonique, partage de documents...).
Les dons en ligne, les applications pour smartphone et les formations à distance (tutoriels, MOOC) ferment la marche de ce classement en étant utilisés, respectivement, que par 13 %, 9 % et 8 % des associations. Toutefois, conscientes de l’intérêt de ces outils, environ 40 % des associations indiquent être susceptibles de s’en servir dans le futur.
Pour quels avantages ?
Pour plus de 80 % des responsables associatifs, l’utilisation du numérique a un effet positif sur le partage de l’information et l’image de l’association. Un effet qui se ressent également dans l’implication de ses bénévoles et adhérents, le suivi et l’évaluation de ses actions, le sentiment d’appartenance à la structure, la participation du public à ses actions, les relations entre ses bénévoles et ses salariés et l’efficacité de son action.
Pour renforcer ces avantages, la moitié des dirigeants associatifs pense que priorité doit être donnée à la formation afin d’assurer une meilleure maîtrise de ces outils, ainsi qu’une mise à niveau des membres peu ou pas initiés au numérique.
SolidaTech et Recherches & Solidarités, La place du numérique dans le projet associatif, novembre 2016
© Les Echos Publishing - 2016