Les structures d’insertion par l’activité économique ont pour vocation de favoriser l’insertion de personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles.
Afin de mener à bien cette mission, elles reçoivent de l’État une contribution financière dénommée « aide au poste ». Ses montants, variant selon la structure concernée, viennent d’être fixés pour l’année 2018.
Pour chaque poste de travail occupé à temps plein, les montants socles s’élèvent, à compter du 1er janvier 2018, à 19 897 € (19 655 € en 2017) pour les associations qui gèrent des ateliers et chantiers d’insertion, à 1 347 € (1 331 € en 2017) pour les associations intermédiaires, à 10 363 € (10 237 € en 2017) pour les entreprises d’insertion et à 4 405 € (4 351 € en 2017) pour les entreprises de travail temporaire d’insertion.
Les montants modulés peuvent atteindre jusqu’à 10 % de ces montants socles en fonction des caractéristiques des personnes embauchées par l’association, des actions et moyens d’insertion qu’elle a mis en place et des résultats obtenus.
Par ailleurs, les entreprises d’insertion et les associations gérant des ateliers et chantiers d’insertion qui interviennent dans les établissements pénitentiaires afin de proposer un parcours d’insertion aux détenus se voient, elles aussi, octroyer une aide au poste.
Ainsi, pour chaque poste de travail, l’État verse à l’association une aide financière dont le montant socle est, en 2018, de 11 938 € (11 793 € en 2017) pour les ateliers et chantiers d’insertion et de 6 218 € (6 142 € en 2017) pour les entreprises d’insertion. Le montant modulé correspond, lui, à 5 % du montant socle. Rappelons que seuls 10 postes de travail par établissement pénitentiaire peuvent ouvrir droit à cette aide.
Arrêté du 5 février 2018, JO du 15
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